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2ème séance du Conseil scientifique du projet Mose-Fic cofinancé par le programme Erasmus+ de l’Union européenne

Publié le 17 mars 2020 Mis à jour le 17 mars 2020
Photo souvenir de la deuxième séance du Conseil Scientifique
Photo souvenir de la deuxième séance du Conseil Scientifique
Date(s)

le 7 novembre 2019

« Vous allez être le point de départ pour faciliter l’employabilité » Prof. MBATCHI Bertrand, Secrétaire Général, CAMES. Les experts africains et européens de la Qualité ont apprécié les travaux de l’expérimentation Mose-Fic d’après le témoignage des Directeurs d’établissements. Ils saluent les innovations pédagogiques centrées sur l’étudiant et le développement de ses compétences puis l’intégration progressive des parties prenantes dans les processus de gouvernance des établissements pour favoriser l’adéquation emploi / formation. Les débats de ce deuxième Conseil scientifique ont porté sur la place de l’ingénieur dans le développement de la société et les conséquences sur les programmes de formation, puis les clefs d’une meilleure réactivité des écoles d’ingénieurs pour accompagner un pays émergent. Le Secrétaire Général du CAMES a appelé de ses vœux à ce que les travaux de l’expérimentation du Projet Erasmus+ de « Mise en œuvre des Standards Européens au bénéfice des Formations d’Ingénieurs au Camer

Les représentants du CAMES, le MINESUP, EURASHE, l’IFGU, de l’ECAM et enfin du GICAM, tous membres du Conseil scientifique, ont pu apprécié le contenu des travaux produits au cours de la deuxième année de cette expérimentation. L’objet du Conseil scientifique a permis de lancer un débat et un échange de point sur les questions qui sont au cœur de la problématique de l’assurance qualité :

1. Les ingénieurs sont les cadres techniques et technologues du monde socio-économique. Le développement technique actuel et futur repose largement sur leurs actions à tout niveau dans la société et dans les entreprises. On doit pouvoir compter sur eux pour développer l’économie via les services et l’industrie.

1.1. Au cours de leur scolarité, comment faire prendre conscience aux élèves-ingénieurs, en profondeur et dans la durée, de leur future responsabilité dans ce développement économique et social global ?

1.2. Comment faire prendre conscience aux écoles d'ingénieur, et donc à l’ensemble de leur corps professoral, mais aussi technique et administratif de leur responsabilité indirecte, mais majeure, dans ce développement ?

2. Le monde technique est amené à se développer de plus en plus vite. Nous souhaitons tous que l’Afrique rattrape sans tarder ce retard, ce qui se traduirait par un développement plus rapide qu'ailleurs encore, comme on a pu l’observer en Corée du Sud ou en Chine. Ceci demandera de surcroît une grande diversité de compétences avec une forte adaptabilité.

2.1. Comment assurer la meilleure réactivité des écoles d’ingénieur, donc une grande souplesse dans la détermination de leurs programmes ?

2.2. Comment garantir que les compétences acquises par les élèves ne sont pas une réponse béhavioriste à un environnement académique dans lequel ils ont appris à naviguer habilement, mais des bases solides, pérennes, ouvrant un auto-apprentissage permanent ? Quel mode d’évaluation et de sélection des étudiants organiser dans ce cadre ?Un engagement sociétal, en l’occurrence celui des ingénieurs en formation et ayant pour but de leur faire prendre conscience de leur rôle privilégiée dans le développement industriel et entrepreneurial de leur pays, ne se crée pas automatiquement, mais serait le résultat d’une concertation avec les principaux acteurs : étudiants, représentants du monde professionnel, le personnel technique et administratif de l’université aux côtés du personnel enseignant.

Leur implication demande une attention permanente, et se fera dans les organes de gouvernance (sur le plan décisionnel et/ou ayant une tâche de conseil) dans lesquels seront aussi impliqués les représentants du monde professionnel, le personnel technique et administratif de l’université à côté du personnel enseignant.

C’est en concertation avec le monde professionnel qu’il faudra mettre en place des dispositions pour identifier les domaines d’études et les niveaux souhaités. Il faut aussi croire à des résultats économiques qui suivront automatiquement du développement d’un enseignement performant et de la recherche appliquée vers les professions. Il faudra veiller que les formations sont déterminées par les besoins réels dans le pays et la région.

mise à jour le 17 mars 2020