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Résultats du projet MOSE-FIC

WP0. Management du projet


Sous la coordination de l’Université de technologie de Troyes (France), l’équipe en charge de la réalisation du projet s’assure du bon déroulé du projet conformément à l’organisation et aux descriptions des lots de tâches et aux processus de gestion définis dans le plan Qualité du projet.

La communication des résultats fait l’objet d’un plan de dissémination destiné à assurer la plein efficience du programme MMOSE-FIC.


Le pilotage du projet :


Le comité de pilotage a en charge le suivi général du projet. Il est chargé de la discussion et du suivi de l'organisation interne, de la bonne articulation des séquences. Il s'assure que les informations nécessaires sont transmises, suivies et de qualité suffisante.

Le comité de pilotage se réunit environ à chaque trimestre soit treize fois sur la durée totale du projet. Chaque établissement accueillera une réunion du comité de pilotage que cela soit en Europe ou au Cameroun. L’autre moitié des réunions se tiendront sous forme de visioconférence. Depuis la reprise du projet en mars 2021 après une suspension d'un an, la fréquence et le format des comités de pilotage ont été modifiés, ils ont désormais lieu tous les deux mois, sur une demie-journée.
 

Ordre du jour des réunions passées (fichiers téléchargeables) :
 

Le Conseil scientifique :

Le conseil scientifique a un rôle de validation générale de l’orientation générale de ce projet, ainsi que du niveau général de qualité et de l’intérêt des livrables produits.

Il apporte ses avis, sa réflexion et ses conseils utiles au bon déroulé du programme. Il doit s’assurer que les orientations thématiques, pédagogiques et didactiques retenues sont en accord avec une vision ambitieuse d’un développement à moyen et long terme des formations concernées.


Il aura un regard tout particulier sur l’évaluation de la méthode de ce projet et du livre blanc qui sera produit en fin de projet.
 


Sont invités : les Directeurs des écoles partenaires, les membres du comité de pilotage, le Secrétaire Général du Conseil africain et malgache pour l'enseignement supérieur (CAMES) , le Directeur de l’ Institut de la Francophonie pour la Gouvernance universitaire (IFGU) , le Directeur des accréditations du Ministère de l’enseignement supérieur de la République du Cameroun, le Président du Groupement Interpatronal du Cameroun (GICAM), ou son représentant, M. Stephan DELPLACE, Secrétaire honoraire d' EURASHE et des représentants des étudiants des écoles partenaires.


Ordre du jour des réunions passées (fichiers téléchargeables) :
ODJ_Conseil scientifique n°1_22 février 2019

WP1A. Etude de faisabilité socio-économique : évaluation des besoins et des moyens

Le positionnement d’une formation d’ingénieur est la première étape à considérer. Elle doit, aussi précisément que possible, déterminer le besoin et les capacités en formation dans les domaines envisagés, actuellement, et à venir. Cette évaluation doit permettre de modifier les thématiques ou les modes de formation envisagée si nécessaire. Les besoins en emplois d’ingénieurs et les potentiels en candidats étudiants de niveau suffisant doivent être connus. Le potentiel enseignant et l’environnement industriel et en recherche et développement permettent d’évaluer les capacités de formation et d’encadrement ainsi que le besoin supplémentaire éventuel en enseignants.

Le Cameroun avec un emplacement stratégique occupe une place tournante dans la région d’Afrique centrale. Le secteur tertiaire représente plus de la moitié du PIB du pays suivi du secteur primaire et du secteur secondaire. L’économie camerounaise reste fragile et entravée par de graves lacunes structurelles, relatives à la faible compétitivité du secteur productif et aux déficiences des facteurs de productions clés que sont les infrastructures et l’énergie. L’un des défis du secteur rural est le passage à une production rurale semi intensive et industrielle. Cette économie souffre aussi d’un capital humain et physique que les stratégies sectorielles n’ont pas encore pu totalement résorber. Pour modifier son économie et répondre à ces multiples défis, le Cameroun a mis sur pied une stratégie de croissance afin d’atteindre le stade de nouveau pays industrialisé d’ici l’horizon 2035. Cette stratégie prône le développement des infrastructures dans les secteurs de l’énergie, bâtiments et travaux publics, transports, technologie de l’information et de la communication, postes et services financiers postaux, infrastructure de développement urbain et de l’habitat, eau et assainissement et gestion domanial. Une modernisation de l’appareil de production dans le secteur rural, l’exploitation minière, l’artisanat et l’économie sociale, l’industrie et services est prévue. Un développement humain dans le domaine de la santé, de l’éducation et de la formation professionnelle avec une attention particulière pour les jeunes et les femmes figure également dans ce plan de croissance.


Ces tendances générales ne permettent néanmoins pas d’estimer les besoins d’ingénieurs tant le pays ne semblent pas disposer pour autant de statistiques et d’études prévisionnels. Les seuls chiffres disponibles, tels que consignés dans la projection sur la formation d’ingénieurs du Document de Stratégie et de la Croissance Economique du Cameroun (DSCE), nous indiquent un besoin de 1000 ingénieurs par an dans les filières technologiques, 1000 ingénieurs et techniciens supérieurs dans les filières du tertiaire, 200 ingénieurs et techniciens supérieurs par an dans les filières agronomique et halieutique et enfin 250 personnels qualifiés par an dans les filières culturelle et touristique (consulter Minepat-Minesup, 2018). En supposant que les deux cinquièmes des nombres de personnels à former dans les trois dernières actions sont ingénieurs, nous concluons que le gouvernement a projeté un besoin qui se rapprocherait de 1500 ingénieurs par an selon le DSCE.


Pour affiner ces tendances, l’Ucac-Icam a coordonné une enquête qualitative complémentaire, avec l’aide des autres établissements, au premier semestre 2019 à l’attention des partenaires industriels, parties prenantes des écoles d‘ingénieurs camerounaises


Plusieurs réunions entre les établissements du consortium, le Groupement Inter patronal du Cameroun (GICAM) et des grandes entreprises camerounaises ont eu lieu durant l’été 2019.


Objectifs : Evaluer les besoins en ingénieur pour le Cameroun de demain et de confronter l’offre existante de formation avec le besoin du tissu industriel camerounais. Le but est de générer des échanges entre le GICAM, les industriels et les universitaires sur les objectifs susnommés puis d’enrichir un questionnaire qui sera communiqué de manière plus large.
 

Une enquête réalisée auprès de plus de 300 entreprises camerounaises. L’enquête élaborée s’est faite en plusieurs étapes dont : la détermination d’un échantillon à sonder, l’élaboration du questionnaire, la création d'une plate-forme électronique, l’organisation des séances de travail en étroite collaboration avec le GICAM pour quelques entreprises membres du Patronat, l’administration du questionnaire en ligne.


Les précédentes enquêtes, réalisées par les écoles d’Ingénieur parties prenantes au projet Mose-fic, auprès des entreprises, n’ayant pas connu de fortes participation de celles-ci, sans doute compte-tenu de l’absence de culture liée à ce sujet, un échantillon de convenance a été choisi pour atteindre un taux de retour plus important. Cet échantillon de convenance était constitué de :

  • Des entreprises en partenariat ou entretenant des relations étroites avec les écoles partenaires
  • Des entreprises membres du GICAM et conviées aux séances de travail afin de répondre au questionnaire. Les comptes - rendus de ces réunions sont en annexe
  • Des dix (10) plus grandes entreprises Camerounaises selon le magazine Jeune Afrique
  • Des PME évoluant dans le secteur de la prestation des services en ingénierie et basées dans la capitale économique camerounaise

Au total, près de 300 entreprises ont été interrogées pour un retour effectif de 72 réponses soit un taux de retour de 24 %. La population des interviewés étaient principalement constituée de directeurs/responsables des ressources humaines, les directeurs techniques/directeurs d’exploitation, et enfin quelques directeurs généraux ou chef d’agence.


Restitution des travaux lors des ERASMUSDAYS le 11 octobre 2019 à Douala lors d’une table ronde sur le thème : « Formations d’Ingénieur au Cameroun : Etat des besoins & perspectives ». Ce fût l’occasion de restituer les résultats de l’enquête réalisée auprès d’une centaine d’entreprises au Cameroun sur l’évaluation du secteur économique actuels et prévisionnels, sa disponibilité, les profils et compétences attendues des Ingénieurs, etc.
 

Publireportage de l'évènement
 

Il en ressort que : 80% des entreprises jugent satisfaisantes les niveaux scientifiques et technologiques des ingénieurs formés et 72% souhaitent que la formation soit renforcée en Management et en Entrepreneuriat. Les entreprises reconnaissent aux ingénieurs formés, un bon esprit d'analyse, une capacité d'adaptation, une grande ouverture aux TIC. Les secteurs d’activités pourvoyeurs d’emplois restent inchangés même si on note un réel besoin dans les métiers de l’Informatique, notamment dans l’analyse des données. Le Gicam confirmera ensuite que les résultats de l’enquête vont en droite ligne du vécu quotidien. Toutefois, il a souhaité que la synergie entre le monde académique, les organisations patronales et le gouvernement soit renforcée pour booster l’accompagnement des entreprises aux Écoles de formation.


Fichiers téléchargeables :
Questionnaire  aux entreprises - mai 19

WP1B. Approche institutionnelle : cadres de fonctionnement, gouvernance et gestion de la qualité


Le cadre réglementaire, juridique et politique, la structure administrative et la gouvernance sont des éléments critiques de l’environnement de la formation. Ils ont un rôle prépondérant dans le bon déroulement de la formation et une place centrale dans le système d’assurance qualité. Une étude du système qualité en place (formel et informel), au regard des exigences internationales (CTI/EUR-ACE/ESG…) est impérative pour déterminer les évolutions possibles et nécessaires.

Elle nécessitera notamment la collecte et l’analyse des règlements internes (identification des marges d’autonomie institutionnelle et des interlocuteurs ainsi que des parties prenantes) et l’analyse des organigrammes (fonctionnels et décisionnels). La formalisation des structures de gouvernance et de management de la qualité est à envisagée dès ce lot de tâche.


Un focus sur la vie étudiante doit y être adjoint, surtout sur le cadre de vie qui leur est offert et leur place dans la gouvernance. Des indicateurs relatifs à la vie étudiante sont à définir.


Ce lot de tâche a fait l’objet de plusieurs missions menées par les enseignants et chercheurs de l’Université de Mons (Pierre DEHOMBREUX, Philippe FORTEMPS, Lahcen EL HIKI, Laurent Spitaëls & Noé TITS, anciens étudiants actifs dans les instances de gouvernance de l’institution belge) :

  • Une mission du 4 au 10 octobre 2018
  • Une mission du 19 au 22 février 2019
  • Une mission du 22 au 26 novembre 2021

En marge de ces missions, les enseignants et administratifs camerounais en immersion à Mons et les dirigeants des écoles lors de leur participation au comité de pilotage à Mons en juin 2019, ont continué les travaux engagés sur ce sujet.


Une série d’outils d’analyse ont été remis aux écoles d’ingénieurs camerounaises qui ont pu les mettre à l’épreuve au sein même de leur établissement avec l’ensemble des parties prenantes.

  1. Pilotage institutionnel stratégique : collation des éléments disponibles relativement à l’autoévaluation attendue de la CTI : examen du guide d’autoévaluation. Validation de ce qui est disponible.
  2. Méthodologie d’auto-évaluation : SWOT institutionnel
  3. Développement stratégique et plan d’action. Définition d’indicateurs objectivement vérifiables, SMART.
  4. Implication des parties prenantes internes et externes – Synthèse et restitution


Les résultats de ces travaux seront diversement appréciés selon les établissements et seront exploités dans le quotidien des établissements lors de la rédaction des dossiers d’accréditations, notamment.


Fichiers téléchargeables :
Rapport Global WP1B1

WP1C. Mise en place des dispositifs et des équipes pédagogiques ; intégration de l’approche-programme, la démarche-compétences, et des conseils de perfectionnement dans le processus qualité (en cours de finalisation)


La stratégie de formation doit reposer sur des objectifs ambitieux et des méthodes efficaces pour définir les programmes, les méthodes pédagogiques et une qualité didactique adaptée à la formation des ingénieurs dans le contexte particulier de l’Afrique centrale. Les personnels seront formés et accompagnés à la prise en main de ces nouvelles méthodes et aux critères qualité portés par les ESG et la CTI/EUR-ACE. Ils définiront les méthodes pédagogiques, les contenus des enseignements, les méthodes didactiques principales et les structures des cursus, en faisant évoluer les méthodes d’enseignement actuelles. Des conseils de perfectionnement seront installés afin de bénéficier d’un recul et d’une réflexion indépendante. Ils seront le lieu (indépendant) d’évaluation de la qualité quotidienne de l’enseignement.

Les contenus précis des deux plateformes technologiques polyvalentes seront définis suite à la construction des programmes et méthodes didactiques.

Le cadre réglementaire de la formation et les exigences minimales seront définis alors pour porter ces évolutions pédagogiques et respecter le cadre imposé par la CTI.


Au total cumulés, quelques 180 enseignants, vacataires, dirigeants des établissements bénéficiaires ont suivi les sessions de formation animées par Timothée TOURY et Peggy TOUVET de l’Université de technologie de Troyes.
 

  • Session 1, du 26 juin au 4 juillet 2018 : Présentation méthode et attentes, réflexion sur les valeurs et identité des écoles. Positionnement des formations dans l'environnement socio-économique, état des lieux conseils de perfectionnement, lancement de la réflexion sur les compétences.

         Timothée Toury, Peggy Touvet, 2 jours par site

La session commence par une présentation de la problématique générale de MOSE-FIC, et la nécessaire contextualisation des formations d’ingénieurs. Ensuite, la méthodologie d’approche-programme est présentée.

Les participants sont amenés à travailler sur les valeurs, la vision et l’identité de leur établissement, à partir d’une liste de questions et d’un accompagnement individuel des présents.

Ensuite, une réflexion sur la connaissance de l’environnement socio-économique et le choix du secteur d’insertion permet de positionner légèrement les formations (en intégrant leur positionnement de facto et leurs objectifs envisagés).

En fin de session, une approche des compétences permet de voir le cheminement à suivre pour la réflexion.

 
  • Session 2, du 4 au 13 septembre 2018 : Poursuite de l'analyse du positionnement de l'institution et de sa formation. Analyse et définition des compétences principales. Réflexion sur les implications pédagogiques en termes de méthodes de formation, évolution et ressources.
         Timothée Toury, 3 jours par site

         La session est lancée en faisant une synthèse des rendus de la session précédente. Ensuite, le cadre pédagogique des compétences est posé. Il est intégré par les participants qui en saisissent la contextualisation possible. Après quelques hésitations entre capacités et compétences, des propositions émergent et se structurent, en fonction des  participants.

        Des propositions sont rendues en fin de session. Elles seront affinées dans le mois qui suit pour présentation au comité de pilotage d’octobre et validation par les instances de fin d’année.
 

  • Session 3, les 18 & 19 février 2019 : Troisième phase des ateliers approche programme et finalisation des compétences

Session supplémentaire : Timothée Toury, accompagné de Ines di Loreto, deux jours

Le cadre général est reprécisé et les compétences sont abordées une à une afin de garantir un niveau de qualité global acceptable. Les propositions finales sont correctes, mais l’appropriation par chacun est très variable, comme s’il s’agissait d’un exercice « hors sol » indépendant des cursus de formation effectifs.

  • Session 4, le 26 novembre 2021 : atelier approche programme et préparation à l'utilisation des plateformes pédagogiques
  • Une autre session de formation est programmée sur la semaine du 18 au 22 avril 2022

Rendu final des établissements (fichier téléchargeables) :

Résultats significatifs : Validation des compétences cibles dans chacun des trois établissements. Création d’un conseil de perfectionnement à l’ISJ (première réunion en juillet 2019), Décision de création de conseils de perfectionnement à Polytechnique (Décision du Conseil d’établissement en juillet 2019), Mise en place à l’Ucac-Icam (propositions développées au prochain Conseil d'Administration de l'Institut en Novembre 2019).

WP2A. Assemblage des moyens (non finalisé)


Ce lot de tâche regroupe la mise en forme du cadre de pilotage de la formation et d’accueil des étudiants, autant d’un point de vue organisationnel (structuration des équipes, organisation administrative, mise en place concrète du mode de fonctionnement attendu…) que pédagogique (regroupement ou évolution des équipes enseignantes, contacts externes, moyens matériels, mise en place des plateformes…)

Des niveaux de développement différents, spécifiques à chaque établissement, mais qui répondent aux mêmes objectifs de renforcement des capacités des acteurs.

Voici un aperçu par établissement, du niveau de déploiement du projet :

  • Le principal enjeu pour l’Ucac-Icam dans le cadre du projet Mose-Fic réside dans sa capacité à s’approprier ces démarches en les adaptant au contexte locale et ses réalités bien différentes de ce que l’on peut rencontrer en occident. Comme l’exige la procédure d’accréditation par la CTI (Commission des Titres d’Ingénieurs en France) pour les universités et écoles étrangères, le Ministre de l’enseignement supérieur camerounais a engagé auprès de son homologue français, et à la demande de l’Université Catholique d’Afrique Centrale, une demande d’admission par l’Etat Français du diplôme d’ingénieur généraliste par apprentissage de l’Institut Ucac-Icam.
Dans le cadre de cette procédure d’accréditation, un audit de l’Institut Ucac-Icam a été réalisé les 7 et 8 mai 2019 par une équipe d’experts, une séance plénière de la CTI a délibéré à Paris, le 15 octobre 2019.

Comme résultante de cette démarche, la CTI a émis un avis favorable pour l’admission par l’Etat du diplôme d’ingénieur généraliste par apprentissage à compter de la rentrée universitaire 2019 et ce jusqu’à la fin de l’année universitaire 2024-2025. Soit une durée d’accréditation maximale de 6 ans.

Cette accréditation maximale s’accompagne de l’attribution du label européen pour les formations d’ingénieurs EUR-ACE, niveau master, pour ce même diplôme et sur la même durée.

Cette reconnaissance confirme la qualité des formations dispensées à l’Institut et offre un gage de qualité supplémentaire aux yeux des élèves ingénieurs.

Avis CTI n°2019/09-11 Relatif à l'admission par l'Etat d'un diplôme de l'Institut Ucac-Icam

  • Du côté de l’Institut Saint Jean, tout nouvel établissement crée en 2016, la première phase de ce projet a permis à l’école de mieux cerner le niveau d’exigence des agences d’accréditations internationales et de ses tendances. L’ISJ a présenté un dossier d’accréditation auprès de son ministère et s’est vu octroyer le droit de délivrer des diplômes d’ingénieurs le 25 juin 2019 par le Ministère de l’enseignement supérieur camerounais. La suite du travail consistera à maintenir le plan d’amélioration continue pour prétendre, à terme, à l’accréditation de la CTI.

Fichier à télécharger
ISJ Autorisation MINESUP délivrance diplôme d'Ingénieur

WP2B : Rédaction du dossier d’accréditation par la Commission des Titres d’Ingénieur (CTI)


La rédaction du dossier CTI/EUR-ACE est une étape délicate qui doit être pilotée finement. Elle ne pose cependant pas de difficulté de fond si l’ensemble des tâches des lots précédents a été correctement menée à bien. Les objectifs doivent avoir été bien assimilés par toute l’équipe.

Elle doit être planifiée avec soin afin que chacun connaisse son rôle et ne soit pas l’œuvre d’un seul rédacteur. L’audit par la commission doit aussi être préparé soigneusement.

Les enseignants de la TU SOFIA, sous la coordination du doyen de la faculté francophone, le Professeur Kiril ANGUELOV ont proposé un déroulé de travail qui permet aux établissements d’organiser leurs activités de rédaction du dossier. Ce plan de travail est accompagné de points de vigilance concrets et utiles à ce stade de la rédaction.

Fichiers à télécharger :
Outil de planification de rédaction du dossier CTI
Points de vigilance rédaction du dossier CTI

Depuis, juillet 2019, l’école publique de Polytechnique Yaoundé s’est organisée avec son comité qualité pour la rédaction du dossier qu’ils doivent remettre pour le 2 janvier 2020 à la CTI, pour une audition au printemps 2020. L’institut Saint Jean, débute également la rédaction de son dossier sans pour autant pouvoir le déposer pendant la durée du projet. De son côté, l’Ucac-Icam a présenté son dossier en 2018 et a été audité les 6 & 7 mai 2019. Les résultats de cette audition seront communiqués à l’automne 2019.

WP2C : Formation des responsables pédagogiques et des enseignants


Formation des enseignants camerounais par immersion dans les établissements européens du consortium :


Neuf responsables de formation seront formés par immersion en Europe. Dans chaque établissement partenaire, un responsable de formation se rendra pendant 2,5 mois dans un établissement programme. Il prendra part à la vie quotidienne de l’établissement où il enseignera. Ces sessions d’immersion ont aussi pour rôle de créer des liens durables entre les responsables camerounais et les enseignants européens. A l’issue de cette période, chacun ira visiter pendant une semaine les deux autres établissements programme.


Enseignants de l’Institut Saint Jean :

  • Emmanuel MOPOUJOU, enseignant en Branche Informatique et Système d’Information (ISI) a effectué son immersion à l’Université Technique de Sofia (TU SOFIA - TUS) à l’automne 2018 et a passé une semaine à la Faculté Polytechnique de Mons (FP Mons – FPM) puis à l’Université de technologie de Troyes (UT Troyes – UTT)
  • Eric OSSONGO, enseignant en Branche Réseaux et Telecom (RT) dans le même temps a effectué son séjour long à Mons puis s’est imprégné des méthodes pédagogiques développées à Sofia puis à Troyes
  • Enfin, Cheick KACFHA a passé deux mois et demi à l’UTT puis à Mons & Sofia

Enseignants de l’Ucac-Icam :

  • Martial ADIANG, Directeur du pôle enseignement supérieur de l’Ucac-Icam a effectué sa mission longue d’immersion à l’Université de technologie de Troyes en Novembre décembre 2018. Ila a passé deux semaines à la faculté polytechnique de Mons début janvier 2019.
  • Hautran MIANTOUDILA, enseignant, Ingénieur en réseau électrique, a effectué son immersion à l’Université Technique de Sofia (TU SOFIA - TUS) au printemps 2019 et a passé une semaine à la Faculté Polytechnique de Mons (FP Mons – FPM) puis à l’Université de technologie de Troyes (UT Troyes – UTT)
  • Paul KOUTEU, enseignant, Docteur en Génie des procédés, dans le même temps a effectué son séjour long à Mons puis s’est imprégné des méthodes pédagogiques développées à Sofia puis à Troyes

Enseignants de l’Ecole Nationale Supérieure Polytechnique de Yaoundé

  • Christian FOKAM, enseignant au département mécanique, a effectué sa mission longue d’immersion à la faculté polytechnique de Mons en novembre décembre 2018. Il a pu participer à la semaine du comité de pilotage à Troyes en décembre 2018. Il a conclu son séjour en Europe par une semaine à Sofia et en revenant à l’UTT en février 2019.
  • Anne-Marie CHANA, enseignante au département Informatique a effectué son immersion à l’Université Technique de Sofia (TU SOFIA - TUS) au printemps 2019 et a passé une semaine à la Faculté Polytechnique de Mons (FP Mons – FPM) puis à l’Université de technologie de Troyes (UT Troyes – UTT)
  • Etienne TAKOU, enseignant du département Mathématique et sciences physiques (MSP) dans le même temps a effectué son séjour long à l’Université de technologie de Troyes puis s’est imprégné des méthodes pédagogiques développées à Mons puis à Sofia

Fichiers à télécharger :
Synthèse des rapports d'immersion


Formation didactique et pédagogique de l’Ingénierie :


Trois sessions de formation d’une semaine seront organisées au Cameroun pour l’ensemble des enseignants impliqués (objectif de former plus de 60 enseignants, au-delà des équipes pédagogiques initiales). Elles porteront sur la didactique et la pédagogie de l’ingénierie, avec des approches récentes (socioconstructivisme pour l’enseignement de la technologie, évaluation par compétences, pédagogie par projet, approche des technologies par l’usage, mise en autonomie sur des plateformes, TICE…), afin de faire évoluer la représentation des modes transmissifs traditionnels d’enseignement. Les éléments essentiels des standards qualité européens seront rappelés. Elles seront portées par des enseignants des établissements programmes et des enseignants-chercheurs spécialisés dans ces domaines (d’autres universités).

  • Session 1, du 19 au 22 février à Yaoundé : Didactique logiciel animée par Dr Inès di Loreto L’objectif des 3 journées qui se sont déroulées à Yaoundé était d’accompagner la démarche d’élaboration du contenu d’une Unité d’Enseignement à partir de compétences visées. Les journées ont été structurées autour de 2h de cours frontal + différentes activités en modalité atelier. Les rappels conceptuels ont porté sur :
    • Un rappel sur l’approche programme et sa relation avec l’approche par compétences
    • Un panorama des modalités d’évaluation, en particulier par compétences
    • Un panorama des modalités pédagogiques « innovantes »
    • Le passage des objectifs aux activités pédagogiques
    • La définition de compétences, objet et objectif pédagogique

Cette partie s’est fortement appuyée sur des exemples concrets. L’accent a été mis fortement sur le fait qu’une compétence doit être vue comme un savoir en acte performé : elle est évaluée pertinente en fonction d’un contexte et elle est contextualisée.
Résultats de l'atelier Didactique génie logiciel

 

  • Session 2, du 3 au 7 juin 2019 à Yaoundé : Formations et ateliers animés par Timothée TOURY et Yann VERCHIER, sur la démarche compétence et la construction des programmes en tronc commun (1er cycle). Accompagnement des enseignants sur la fin de la rédaction des compétences générales. Accompagnement sur les questions administratives et conseil de perfectionnement ENSPY.
  • Session 3, à Douala à planifier


Formation à l’administration d’une école d’ingénieur :
 

Afin de s’assurer que les responsables administratifs auront appréhendé la mise en œuvre concrète des processus d’assurance qualité, trois par établissement seront formés par un « voyage d’études » d’une semaine dans chacun des établissements européens. Il s’agira de visites approfondies de tous les services supports et soutiens des établissements programme (incluant les services techniques) et d’une présentation détaillée de l’ensemble des processus de gestion. Cette formation a aussi pour objectif de créer des relations entre personnels administratifs des établissements européens et responsables camerounais.
 

  • Yannick ONGONO Responsable pédagogique adjoint en charge des questions administratives, Institut Saint‐Jean, Yaoundé
  • Marie‐Chantal SANI Responsable pédagogique formation Licence‐Master et Responsable Qualité de l'UCAC‐ICAM, Douala
  • Sidney ZANG Chef de Bureau du Contrôle de l'Assiduité des Examens et des Diplômes au service Scolarité de l'ENSPY, Yaoundé


Tous trois ont effectué un voyage d’études de trois semaines à l’Université de Technologie de Troyes du 6 au 10 mai 2019, l’Université Technique de Sofia du 11 au 18 mai 2019 et enfin à l’Université de Mons du 19 au 25 mai 2019.

Fichiers à télécharger :
Rapport du voyage d'études des personnels administratifs

WP3. Convergence et assurance qualité (en cours)


Mise en place effective et pérennisation du processus d’auto-évaluation.

Articulation des processus d’assurance qualité interne (management) et externe (accréditation).

Développement d’un système qualité pérenne en phase avec les critères qualité généraux pour l’enseignement supérieur et spécifiques aux formations d’ingénieurs.


TRAVAIL EN COURS
 

Fichiers téléchargeables :
Convergence et assurance Qualité

WP4. Phase de bilan et ouverture « Essaimage et durabilité » (en cours)


L’accréditation CTI/EUR-ACE des trois établissements est un démonstrateur de la possibilité pour les établissements camerounais d’atteindre les des standards qualité internationaux. Cet itinéraire va être analysé et les éléments qui doivent l’être seront corrigés. Les compétences acquises par les enseignants, et les établissements en général, seront évaluées afin d’en déduire (1) l’efficacité de ce projet ; (2) une cartographie minimale des compétences des établissements pour porter une formation d’ingénieur accréditée ; (3) l’environnement nécessaire pour maintenir un cadre et une émulation et (4) les évolutions générales nécessaires en termes réglementaires pour assurer que les formations ouvertes soient de qualité suffisante. Une méthode générale va en être extraite et diffusée afin de permettre aux autres établissements camerounais et d’Afrique centrale de mettre en place les évolutions nécessaires pour atteindre les critères attendu pour une accréditation CTI/EUR-ACE. Tout ceci fera l’objet de la rédaction et de la publication d’un livre blanc.

Une conférence des directeurs des écoles camerounaise d’ingénieurs sera installée afin d’assurer une représentation, une visibilité nationale et internationale, un organe d’échange avec le secteur industriel et socio-économique et une capacité de lobbying auprès des autorités.

Un séminaire présentera la création de cette conférence et la publication du livre blanc devant les représentants des autorités et formations d’ingénieur nationales, régionales et européennes.

 

Le 7 octobre 2019 à Yaoundé s'est tenue la première rencontre officielle des dirigeants ENSPY, ISJ & UCAC-ICAM, pour anticiper et évoquer l’après projet.

ll est acté l’accord des trois directeurs assistés des points focaux de chacun des établissements bénéficiaires de définir, sous la coordination de Polytech, les termes de référence de la publication finale visée et la forme que devra prendre la réunion des directeurs d’écoles pour assurer sa pérenité.
 
mise à jour le 21 mars 2022